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LE PROJET

PRÉSENTATION PROJET - LISOHASIF 2030
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Le projet LISOHASIF 2030 porte sur le sujet suivant :  

 

"Lien social, habitat, situation de fragilité : la place des personnes âgées en situation de fragilité dans la ville créative en 2030: comment l'habitat peut réduire les situations de fragilité et renforcer le lien social?" et est financé par l'Agence Nationale de la Recherche (n°ANR-12-SOIN-006-001). Ce projet réunit trois laboratoires universitaires (DRM de l'Université de Paris Dauphine, le NIMEC de l'Université de Rouen et l'IRG de l'Université Paris-Est) ainsi que l'IMRI de la Fondation Partenariale Dauphine et le groupe de protection sociale AG2R La Mondiale (anciemment Réunica).

 

 

Le projet LISOHASIF 2030 est parti d’une interrogation simple : est-il possible de concevoir des dispositifs innovants de gestion des situations de fragilité à l’horizon 2030 ? Pour y parvenir, il fallait coupler deux approches complémentaires : élaborer un cadre théorique capable d’intégrer les multiples dimensions de la question, et s’organiser en atelier d’innovation sur l’ensemble de la durée du projet.

 

L’élaboration d’un cadre théorique intégrateur n’est pas chose facile : le lien social est ce qui explique et traduit nos façons de vivre ensemble – réelles ou imaginées. L’habitat est le cÅ“ur des lieux sociaux où se construit et s’exprime le lien social. Les situations de fragilité sont nombreuses et posent une question fondamentale : qu’est-ce qui, dans leur prise en charge, relève de chacun et de ses proches, et qu’est-ce qui relève de la société plus largement et des organisations et institutions qu’elle met en place pour ce faire ? Quelle est la part qu’il est normal de laisser à chacun, et où commence l’impératif d’assistance et d’entraide ? Comment des conceptions particulières du lien social ont-elles produit, au cours de l’histoire, ces dispositifs institutionnels et de quelle façon, en retour, ces institutions modèlent-elles nos conceptions du lien social ?

 

Parler de « ville innovante de 2030 Â» est surtout une façon de nous obliger à décadrer la question : plutôt que de chercher d’abord à innover dans la situation présente – ce qui nous aurait obligés à faire un état quasi-exhaustif de l’existant – nous nous sommes demandés quelle pourrait être cette ville innovante de 2030 capable de gérer des situations de fragilité peut-être identiques, ou peut-être différentes de celles d’aujourd’hui. 2030 n’est néanmoins pas 2050 : beaucoup de choses peuvent changer radicalement mais ; sauf catastrophe, de nombreux équipements mobiliers ou immobiliers – habitat, systèmes de transport - et de nombreuses institutions et organisations d’aujourd’hui – à différents niveaux, y compris le secteur associatif et de l’économie solidaire - pourraient encore être présents dans une quinzaine d’années, ce qui ne veut pas dire que nous n’aurons pas fait évoluer sensiblement nos façons de penser et d’organiser.

 

Nous sommes parvenus à la conclusion que le concept de « cohésion sociale inclusive Â» permettait d’intégrer ces différentes questions et de formuler ensuite celle de l’ Â« innovativité Â» d’une société, c’est-à-dire sa capacité à concevoir et mettre en Å“uvre de façon régulière des innovations sociales. Les situations de fragilité adviennent, quant à elles, lorsqu’il y a « un risque fort de rupture de la participation active, autonome et citoyenne à la vie sociale Â».

 

S’organiser en atelier d’innovation, sur trois années, avec une vingtaine de participants permanents – chercheurs, consultants, responsables d’entreprises et d’associations – suppose de la méthode. Nous avons utilisé notre expérience de près de dix années sur des ateliers d’innovation conçus en application des théories contemporaines de la conception (théorie C/K notamment) et expérimentés dans divers contextes industriels et de service. La transposition à l’innovation sociale ne posait pas de difficulté de principe, car ces théories et ces méthodes ne font pas d’hypothèse a priori  sur la nature des objets à concevoir. C’est plutôt la complexité du champ d’innovation et le fait que nous étions, sur ce projet,  nos propres clients qui rendait le pari audacieux.

 

Les résultats se comptent : 25 exposés dans la phase de mutualisation intensive des expertises et des expériences, dont nous avons inféré 8 concepts projecteurs regroupés en 3 : « Parcours défragilisant, parcours sécurisant Â», « Territoires à énergie sociale positive Â», « Les nouveaux essentiels du chez soi Â».

Ces concepts projecteurs ont à leur tour généré 21 concepts innovants, dont nous avons tiré 7 projets expérimentaux. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LiSoHaSiF 2030

Lien Social, Habitat, Situations de Fragilité dans la ville innovante de 2030

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